Château d'Amboise

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Un peu d'Histoire
Amboise est là, debout, depuis le début du royaume Franc. De simple forteresse stratégique elle est devenue l'une des favorites des rois de France. La fin du XVème siècle marque pour la ville un tournant décisif par les travaux qu'entreprend Charles VIII. Mais, le château tant aimé par le Roi sera responsable de sa mort. Charles VIII se cogne au linteau d'une porte et succombera quelques jours plus tard.
Son descendant, Louis XII fait bâtir une nouvelle aile, entièrement de style Renaissance. En 1515, François Ier succède à son père. Il préfère Chambord et Blois à Amboise, et peu à peu le château va perdre de sa magnificence.
En 1560, sous le règne de François II, Amboise servira de scène de crimes, prélude aux guerres de religions par la conjuration d'Amboise.
Enfin, au fil des décennies, Amboise deviendra une prison où séjournèrent entre autres l'émir Abd El Kader et ses compagnons.

Visite guidée

Avec ses tourelles rondes, le château d'Amboise semble être entre deux âges, un passage entre le Moyen-âge et la Renaissance. Il ne reste plus qu'un cinquième de l'édifice, on peut aisément imaginer la splendeur de cette demeure royale.

Une promenade le long des remparts offre une vue de toute la ville. On peut voir la Loire s'écouler doucement à perte de vue.

Les jardins ne présentent pas un intérêt spécial. Ils sont sobres, et offrent simplement un peu de repos et de verdure.

Amboise m'a plu, paisible château comme ceux qu'on imagine bien souvent. Au coeur d'une ville, mais épargné par l'agitation. C'est un excellent prélude au spectacle qui est offert par le Clos Lucé à quelques pas de là.


Photos : cliquer sur la photo pour l'agrandir.

                 
En quelques mots :

La conjuration d'Amboise :

Le roi François II étant sous la forte influence des Guise (famille farouchement catholique), les huguenots (protestants) décident de monter un complot pour soustraire le jeune roi à l'emprise des catholiques. Cependant, ils sont trahis et, trouvant refuge au château d'Amboise, sont massacrés. Les corps des suppliciés restèrent quelques temps pendus au balcon du roi.